PRECISIONS suite au voyage à BRIANCON.

03/10/04

 

Serpentine.

Le manteau est constitué de péridotite qui est serpentinisée lorsqu’elle forme le plancher océanique. L’interface entre la lithosphère qui est rigide et l’asthénosphère qui est plus ductile est une zone de cisaillement important avec des apports d’eau provenant du plancher océanique, il y a transformation de l’olivine en serpentine remarque perso : l’évolution de la forme chimique permettrait de préciser cet aspect. Ce n’est pas tout à fait du métamorphisme ?

Les clinopyroxènes sont plus riches en silice, ils fondent donc avant les orthopyroxènes. La péridotite constitue l’ensemble du manteau, c’est la pression qui varie avec la profondeur qui est à l’origine de la différence de comportement de chaque couche du manteau.

L’olivine, les Cpx et Opx sont tous des ferrosilicates. La baisse de pression au niveau de la dorsale entraîne la fusion partielle des CPx pour devenir de l’harzburgite : (Opx+Olivine). Si la fusion partielle se poursuit, il y a fusion des Opx la roche devient de plus en plus riche en olivine pour donner de la dunite quand il n’y a plus que de l’olivine (la dunite se différencie de l’olivine uniquement par la structure).

Dans la péridotite serpentinisée du Chenaillet, les paillettes de pyroxènes étaient probablement des CPx. Il y a peu de basalte et de gabbro dans les Alpes car il y a plutôt eu formation de serpentine qui est donc une hydratation à chaud de la péridotite appauvrie.

 

Domaines paléogéographiques.

Forte colonne sédimentaire dans la zone dauphinoise (jusqu’à 4 km à Grenoble du trias au crétacé supérieur) car cette région a toujours été subsidente.

Dans le sub briançonnais, tous les étages sont représentés mais avec de plus faibles épaisseurs.

Dans le briançonnais il y a disparition des couches du jurassique moyen et supérieur correspondant à la phase d’émersion.

Dans le piémontais, tous les étages sont représentés avec des épaisseurs intermédiaires.

Le liguropiémontais n’existe que depuis le jurassique moyen

A partir de l’oxfordien inférieur (début du malm jurassique supérieur) la poussée de la remontée asthénosphérique disparaît et l’enfoncement se produit par correction isostatique.

Le domaine dauphinois est le même que le domaine helvétique.

Geol Alpes : La Zone Ultradauphinoise (Zone Ultrahelvétique de Suisse) :

On distingue sous ce nom les écailles les plus orientales du domaine dauphinois, dans lesquelles une érosion souvent profonde s'est produite dès le début du Tertiaire. Cette zone se caractérise par la présence de dépôts détritiques (argileux, gréseux ou conglomératiques) d'âge nummulitique qui représentent les premiers produits de l'érosion de la chaîne alpine en train d'émerger localement.

Ces couches forment parfois des reliefs accusés dont le chaînon des Aiguilles d'Arves est l'exemple le plus connu. Dans beaucoup d'autres cas, il s'agit au contraire de schistes gréseux tendres.

La bande ultradauphinoise se prolonge en vocontien vers le Luberon et la zone du Valais qui correspond à un océan plus petit.

Voir planche n°64 du cours première année

Le front pennique est positionné entre UD et D d’un coté SB et Valais de l’autre.

Une carte de réponse sismique a été établie, elle permet une analyse en profondeur de l’écorce. Les clivages mis en évidence concernent toute la lithosphère y compris la partie supérieure du manteau supérieure.

Le fluage latéral de la croûte a été mis en évidence pour certaines montagnes telles que le Queyras. A la base de la croûte lithosphérique il y a une zone plus ductile que le reste mais moins ductile que l’asthénosphère.

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